in situ Chapitre II
Discussions sur l’aménagement, le jargon de l’urbanisme et les belles idées pour la ville
Rendez-vous pris à Mahamasina chez Trano pour poursuivre nos sessions d’échanges sur des thématiques reliées à notre secteur. Nous avons délibérément choisi d’attaquer frontalement LE sujet passionnant des éditoriaux, lyriques et politiques : l’Urbanisme.
Cette fascination nationale pour ce domaine n’a d’équivalent que les séries d’échecs dans l’application de ses politiques, puis programmes puis projets et puis et puis… et pourtant nous nous sommes rendus compte que le sujet fascine et implique tous les cercles depuis des années sur plusieurs générations.
Il a été nécessaire en préliminaires d’introduire la situation d’Antananarivo spécialement pour ensuite s’étendre sur des réflexions plus approfondies dont la présentation d’un nouveau paradigme par le Sociologue Rabekoto très actif dans le domaine rural.
Les techniciens présents ont fait l’aveu de leur défaite face « aux mécaniques ». L’impossibilité de passer au stade supérieur de l’effectivité des textes et une vraie frustration partagée par les associations et les institutions ont été longuement discutées.
On a avancé la nécessité de taper dans le tas ou donner un gros gros coup de pied (qui nous risquerait un séjour à Antanimora!) pourrait faire évoluer la situation. Qui prendrait ce risque ? Allons-nous avancer en groupe dans la mêlée? Quid du lobby ?
Toujours est-il qu’il était (grand temps) de promouvoir l’ouverture, l’échange et la collaboration dans les réflexions et les actions dans le secteur de l’aménagement. Cela pourrait répandre les bonnes pratiques d’ouverture et de transparence auprès des décideurs.